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l’imaginaire à la conquête du « moi »

  • Photo du rédacteur: Julie Ayache Descadeillas
    Julie Ayache Descadeillas
  • 18 mars
  • 2 min de lecture

J’ai eu la chance de voir ce week-end une pièce de théâtre mêlant danse, opéra, musique, comédie et la découverte de ce texte a fait sens avec mon métier d’art-thérapeute .


Texte D’ibsen :  

« L’homme dans la lumière de la voûte étoilée dit :

-sois toi-même!

-sois toi-même quoi qu’il en coûte. »


Cette pièce  de théâtre est un texte pensé pour être lu. Ce texte emprunte des formes à shakespeare, au romantisme et aux légendes nordiques autant qu’au conte philosophique «  à la Voltaire »


Ce texte est une grande fable sur la quête d'identité et sur la permanence d'un « moi » malgré les courbes et détours d'une vie.


Peer Gynt ( personnage principal de la pièce, excessif, farceur , menteur , égoïste… mais néanmoins attachant ), au-delà de sa singularité interroge une question universelle: « Qu’est-ce qu’être soi- même? »


Cette oeuvre magistrale mise en scène par Olivier Py symbolise l’espérance qu’un jour tous les conflits de la jeunesse du protagoniste trouveront une résolution harmonique.

L’essence et l’existence n’en finissent pas de s’opposer dans une vie qui est vue comme un gigantesque détour avant qu’elle atteigne la sagesse dans ses derniers instants.


Le détour, c’est justement ce que propose l’art-thérapie, un détour poétique, artistique pour aller à la rencontre de ses réels désirs et faire un pas de côté si nécessaire à une errance sur son identité .De quoi ai-je véritablement besoin de me défaire, qu’est-ce que j’aimerais changer, petit à petit, au fur et à mesure des symbolisations, s’autoriser à être soi-même .

Ce qui intéresse l’art-thérapie , ce qu’elle questionne, c’est la singularité de «  chaque -un »

La poésie qui est en nous.


Mentir et rêver :

Peer ( le personnage ) embarque son public dans un grotesque voyage initiatique ( rencontre de trolls !) pour finalement s’aviser qu’il n’y a pas d’explication univoque à un individu, de même qu’il n’y a pas de coeur dans un oignon, une fois qu’on a pelé toutes les couches !

Sans aucun idéalisme facile, Ibsen (dramaturge) nous demande ce que c’est que d’être pleinement humain et fait de son héros un aventurier spirituel à rebours, mais aussi un personnage d’une humanité totale.

Comment raconter en quelques heures  sur une scène ( ou quelques séances d’art-thérapie ) l’histoire de toute une vie ?


C’est en franchissant le réel que tout se simplifie, puisqu’on sort du réel et qu’on fait appel à l’imaginaire.


Une séance d’art-thérapie ce n’est pas un endroit sans limites, la limite, c’est le cadre, la temporalité,  ma présence, chaque séance a un début et une fin, mais ce qui se joue pendant la séance est une invitation à lâcher le réel de façon symbolique, l’invention de mots , de formes, de décors qui n’existent pas  ( une rivière qui chante …) mettent en lumière votre singularité, la poésie qui est en vous. Rêver c’est déjà ça … disait le chanteur.


Julie Descadeillas



Peer Gynt du dramaturge Henrik Ibsen

Mise en scène Olivier Py

Théâtre du châtelet


« L’imaginaire c’est ce qui tend à devenir réel »

André Breton .


Et les mots qui vont surgir savent de nous ce que nous ignorons d’eux,

René Char



 
 
 

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JULIE DESCADEILLAS 

Art-thérapeute Paris 18ème

111, rue Marcadet 75018 Paris

Tel : 06.99.55.17.11

Contact: descadeillasjulie@gmail.com

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